De Lyon à Tokyo : la mobilité internationale de Jacques, étudiant ingénieur
Dans cette page :
- La mobilité internationale pour nos étudiants ingénieurs
- L’expérience de Jacques au Japon
- Découvrez d’autres témoignages internationaux
Jacques, étudiant en cursus ingénieur sur notre campus CESI de Lyon, a choisi d’effectuer sa mobilité internationale au Japon à Tokyo. En plus de son échange académique avec le Shibaura Institute of Technology, il a décidé de prolonger son expérience à l’étranger en réalisant son stage professionnel dans ce même pays.
La mobilité internationale pour nos étudiants en cursus ingénieur
Pour valider leur diplôme, nos étudiants en école d’ingénieurs à Lyon doivent réaliser une mobilité à l’international au cours de leur cursus. Les élèves sous statut étudiant doivent passer obligatoirement 20 semaines à l’étranger, avec la possibilité de prolonger cette période jusqu’à un an pour des semestres académiques. Les étudiants en apprentissage, quant à eux, doivent effectuer au moins 12 semaines à l’étranger.
Durant cette mobilité, nos étudiants doivent soit réaliser un échange académique, soit un stage, soit travailler dans un laboratoire en corrélation avec leur cursus. Jacques a choisi la première option qu’il a souhaité compléter par un stage.
L’expérience internationale de Jacques au Japon
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Jacques Charlon et je suis en 2e année de cursus ingénieur généraliste sous statut étudiant sur le campus CESI de Lyon.
- Pourquoi avoir choisi de suivre cette formation à CESI ?
J’ai choisi la filière généraliste car elle me donne notamment la possibilité de prétendre à des postes dans l’industrie qui pourraient m’intéresser à l’avenir, tout en me permettant d’acquérir des connaissances suffisamment variées pour pouvoir me tourner vers d’autres secteurs si l’occasion se présente.
- Comment s’est passée la préparation de ta mobilité internationale au Japon ?
J’ai préparé mon départ en maîtrisant bien le japonais, ce qui m’a forcément beaucoup aidé lors de mon séjour. J’ai aussi prévu à l’avance le logement et accompli les autres formalités administratives nécessaires, telles que l’obtention du visa, qui demande un certain temps.
- Comment s’est passée ton expérience au Shibaura Institute of Technology ?
Les cours au Shibaura Institute of Technology (SIT) étaient variés et intéressants. J’ai eu l’occasion d’en apprendre plus sur des sujets peu abordés durant mes 3 années à CESI. J’ai aussi pu approfondir mes connaissances dans les énergies renouvelables et le nucléaire. Enfin, j’ai pu suivre des cours de japonais qui m’ont permis de renforcer mon aisance à l’oral. Les examens des cours étaient souvent sous forme de présentations orales en groupe. Cela m’a permis de collaborer avec des étudiants de différentes cultures et d’en apprendre plus sur leur manière de travailler.
Les opportunités de côtoyer les étudiants japonais étaient cependant assez rares. Peu d’entre eux choisissaient des cours en anglais. C’est donc en prenant part à un club de sport de l’école que j’ai eu l’occasion de me faire des amis japonais dans cet environnement où j’étais le seul étranger.
- Quelles différences au quotidien as-tu pu remarquer entre la France et le Japon ?
Au Japon, on fait souvent les courses pour le jour même, car il y a toujours un konbini (supérette) ouvert 24h sur 24 à proximité. De plus, la nourriture y est beaucoup plus abordable qu’en France.
Les interactions sociales sont aussi différentes. Au Japon, la communication est plus indirecte et les confrontations sont évitées autant que possible. Le respect de la hiérarchie est aussi particulièrement mis en avant. En France, les échanges sont plus directs et peuvent facilement donner lieu à des débats. Ces différences rendent les interactions au pays du soleil levant plus réservées et formelles contrairement à la France où elles sont plus spontanées. Cela peut expliquer pourquoi devenir ami proche avec quelqu’un semble être un processus plus long qu’en France.
- Que retiens-tu de cette aventure ?
Cette aventure en tant qu’étudiant à Tokyo était une expérience incroyable et extrêmement enrichissante ! J’ai eu l’occasion de côtoyer des étudiants venus de partout dans le monde tout en profitant d’un pays à la culture passionnante. J’ai pu voyager à travers le Japon et découvrir des lieux magnifiques. Je retiens aussi de cette aventure les belles rencontres faites avec des japonais, notamment lors d’un camp d’entrainement auquel j’ai pu participer avec le club d’athlétisme de SIT.
- Pourquoi es-tu resté faire ton stage dans ce même pays ?
Déjà avant de partir, je savais que je voulais y rester l’année entière en enchaînant semestre académique et stage. Je souhaitais aussi bien expérimenter la vie universitaire que le monde du travail au Japon. Non seulement pour l’expérience unique de passer un an dans ce pays, mais aussi pour avoir une idée plus complète de ce qu’est la vie là-bas.
J’ai pu obtenir un stage chez Nisshinbo Microdevices à Tokyo via une connaissance. Elle avait eu l’occasion de collaborer avec l’entreprise, et m’a donc mis en relation pour que je puisse faire une candidature spontanée. Ce stage, encore en cours, est une expérience très enrichissante. Il m’a permis d’améliorer mes compétences en expérimentation, par exemple grâce à des tests de performance d’appareils utilisés pour la communication satellite, ainsi qu’en gestion logistique.
Au-delà de la portée académique, j’ai aussi découvert la vie salariale dans une entreprise japonaise. Bien que la culture du travail au Japon soit parfois plutôt mal perçue, mon expérience de la vie professionnelle à Nisshinbo est très positive. Je vis les aspects typiques de la culture japonaise sans avoir à faire face aux contraintes que peuvent présenter d’autres entreprises japonaises au fonctionnement plus ancien et dépassé. Parmi les aspects typiques, je peux citer les izakaya (bars / restaurants) occasionnels avec les collègues après la journée de travail. Ou encore le créneau hebdomadaire dédié au nettoyage des espaces de travail par tous les employés.
Les salariés de l’entreprise sont toujours prêts à m’aider pour les différentes tâches qui me sont confiées. Ils sont aussi heureux de pouvoir travailler et discuter avec un étranger. C’est pour moi l’opportunité d’en apprendre plus sur la culture japonaise. Ce séjour me permet de mieux comprendre la culture nippone en tant qu’étudiant puis en tant que travailleur à Tokyo pendant une année complète. L’expérience est incroyable et me sera sûrement très utile à l’avenir !
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