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Robin est étudiant sur notre campus CESI de Lyon et il a été sélectionné dans le cadre de la Fête de la Science pour présenter à la Sorbonne son projet de détecteur portable d’obstacles pour personnes malvoyantes.

La Fête de la Science

Chaque année en octobre, la Fête de la Science permet de promouvoir le monde des sciences auprès du grand public, grâce à différents événements gratuits et ouverts à tous organisés partout en France.

Cette fête nationale a pour but de favoriser les échanges entre les chercheurs et les citoyens, de sensibiliser aux différents métiers de la science, de valoriser le travail de la communauté scientifique mais aussi de mettre en avant des projets d’étudiants et de scientifiques en devenir. À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la Fête de la Science portait cette année sur le thème « Sport & Science ».

C’est à cette occasion que Robin Noiret, étudiant ingénieur sur notre campus de Lyon, s’est rendu le samedi 14 octobre à l’Université de la Sorbonne à Paris pour présenter son projet de détecteur portable d’obstacles pour personnes malvoyantes. Découvrez son retour sur cette expérience.

Le témoignage de Robin

  • Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Robin Noiret et je suis actuellement étudiant sur le campus CESI de Lyon en deuxième année de cycle préparatoire, en spécialité informatique.

  • Dans quel cadre t’es-tu rendu à la Sorbonne le samedi 14 octobre ?

À l’occasion de la Fête de la Science, j’ai eu la chance d’intervenir à la Sorbonne durant la conférence « Sciences en vue ! » qui portrait sur la thématique du corps, déclinée en 3 parties : Corps Augmenté, Corps Mesuré & Corps Représenté.

J’ai été sélectionné après avoir répondu à un appel à projet sur l’intelligence artificielle et j’ai donc eu l’opportunité de présenter mon projet, imaginé durant le Hackathon Intelligence Artificielle organisé en juin par CESI.

  • Peux-tu nous parler du projet que tu as présenté lors de cet événement ?

Ce projet a débuté pendant le hackathon organisé par CESI, quand j’ai commencé à réfléchir à quelle preuve de concept je pouvais mettre en œuvre. Tout de suite, j’ai eu envie de faire quelque chose de vraiment utile, et je me suis donc tourné vers le domaine du médical. J’ai alors eu l’idée d’assister les personnes en situation de handicap visuel en créant un détecteur d’obstacles portable basé sur l’intelligence artificielle. Mon objectif était de remplacer la canne blanche qu’utilisent généralement les personnes aveugles ou malvoyantes par un système plus précis.

Ce dispositif fonctionne grâce à un capteur Time-Of-Flight qui détecte avec un laser les obstacles et mesure leur distance. Avec le logiciel Nano Edge AI Studio, j’ai enregistré des exemples d’obstacles et le modèle a ensuite pu s’entrainer tout seul, grâce à l’intelligence artificielle, pour les reconnaitre de mieux en mieux. L’idée est que les personnes en situation de handicap visuel portent le détecteur à la ceinture et que lorsque des obstacles sont rencontrés le détecteur les reconnaisse et avertisse l’utilisateur.


  • Peux-tu nous en dire plus sur le déroulé de cette journée à la Sorbonne ?

Ça a commencé très tôt : je me suis réveillé à 5 heures pour prendre le train direction Paris et je suis arrivé à 10h à la Sorbonne. J’ai alors pu découvrir l’incroyable salle de conférence mise à disposition pour l’événement. Anis Ayari alias Defend Intelligence sur Youtube est arrivé et on a pu discuter un peu avant de rencontrer les autres intervenants. Ensuite, on a commencé les répétitions, qui ont été assez courtes mais très intéressantes. Suite à ça, j’ai fait un petit tour sur les différents stands mis en place par la Sorbonne et après avoir repris des forces, la conférence a commencé.

Nathanaël Jarrassé et Christophe Huchet, tous les deux membres de l’équipe Smart Arm, se sont exprimés en premier et ils ont présenté une prothèse de bras qui fonctionne grâce aux courants électriques produits par les muscles, sur laquelle ils travaillent depuis 4 ans. Ensuite, je suis intervenu sur scène pendant un quart d’heure pour présenter mon projet, et j’ai répondu pendant une dizaine de minutes aux questions. Après ça, c’était la fin de la première partie sur le corps augmenté. Il y a eu la partie sur le corps mesuré, avec une intervention d’un professeur d’EPS de la Sorbonne et d’une interne en médecine qui a parlé d’innovations dans le domaine de l’hémostase, c’est-à-dire la coagulation du sang. Enfin, pour la dernière partie sur le corps représenté, deux chercheurs ont présenté une technologie qui permet d’étudier les embryons avec la réalité virtuelle.

J’ai particulièrement aimé la première intervention des membres de l’équipe Smart Arm, leur présentation était vraiment très impressionnante !

  • Que retiens-tu de cette expérience ?

J’ai tiré plusieurs leçons de cette expérience. La première, c’est qu’il est primordial de bien clarifier les détails techniques avant une intervention de ce type. Nous nous étions mal compris avec la personne en charge de la partie technique et le jour J j’ai failli ne pas pouvoir diffuser comme prévu sur l’écran géant, ce qui aurait été vraiment dommage.

La deuxième, c’est qu’il faut vraiment rester soi-même. J’avais préparé tout un pitch pour parler de mon projet pour qu’au final ce soit surtout un échange avec le présentateur, que j’ai trouvé vraiment très inspirant, avec simplement un public qui assiste à la conversation.

Et enfin, si je ne dois retenir qu’une chose, ce serait : tente ça ne coute rien ! On ne s’en rend compte que lorsque cela nous arrive, mais il ne faut vraiment pas hésiter à essayer. Comme me l’a dit un ami : « Tu avais peut-être l’impression que tu n’avais rien à faire là mais si tu y étais c’est que tu y avais ta place ! ».



(Découvrez l’intervention de Robin à 40 minutes.)

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