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Mobilité internationale ingénieur

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La mobilité internationale en école d’ingénieur est un élément clé du parcours des étudiants, particulièrement lors de la quatrième année de leur cursus. Pour valider leur diplôme, nos étudiants doivent réaliser une mobilité à l’international au cours de leur cursus. Les élèves sous statut étudiant doivent passer obligatoirement 20 semaines à l’étranger, avec la possibilité de prolonger cette période jusqu’à un an pour des semestres académiques. Les étudiants en apprentissage, quant à eux, doivent effectuer au moins 12 semaines à l’étranger.

Découvrez le témoignage de Manon, partie en Nouvelle-Zélande, dans le cadre de sa mobilité internationale ingénieur CESI.

Découverte, défis et apprentissages : retour sur une expérience internationale en école d’ingénieur

  • Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Manon Simon et je suis actuellement en 3e année de cycle ingénieur généraliste sous statut étudiant sur le campus CESI de Lyon.

J’ai choisi la Nouvelle-Zélande pour découvrir un pays situé sur un autre continent. Le fait qu’il s’agisse d’un pays anglophone était aussi un critère important. Je voulais également vivre l’ambiance insulaire et expérimenter la vie dans l’hémisphère sud.

  • Comment s’est déroulée la préparation de ton départ ?

Dans un premier temps, j’ai envoyé des candidatures à plusieurs entreprises et sollicité mon réseau familial et amical. J’ai finalement trouvé mon stage grâce à une connaissance. Ensuite, j’ai effectué les démarches administratives nécessaires : demande de passeport, visa et permis international. Ces formalités ont demandé du temps, mais les préparer en avance a été déterminant.

Une immersion complète en Nouvelle-Zélande

  • À ton arrivée en Nouvelle-Zélande, comment s’est passé ton accueil ?

J’ai été très bien accueillie par mon entreprise et ma famille d’accueil. Elles m’ont rapidement intégrée à la culture locale, en me faisant visiter la ville, des lieux touristiques, des plages et des points de vue. Mon entreprise m’a également aidée dans des démarches comme l’ouverture d’un compte bancaire et l’inscription auprès des services locaux.

  • Peux-tu nous parler de ton expérience dans ton entreprise ?

J’ai effectué mon stage dans l’entreprise Tasman Tanning, située à Wanganui, sur l’île du Nord. Cette entreprise produit du cuir pour les secteurs du luxe, de l’automobile et de l’aéronautique. Ce stage m’a permis de découvrir une nouvelle méthode de travail et un rythme différent, avec 40 heures hebdomadaires et des horaires de 6h à 14h30. J’ai appris les processus traditionnels de fabrication du cuir, avec peu d’outils digitaux.

J’ai aussi apprécié l’importance donnée au recyclage des matériaux, comme le métal et les chutes de cuir. Mes collègues étaient toujours prêts à m’expliquer leur travail. En dehors des heures de travail, nous partagions des moments conviviaux autour d’un verre ou d’un repas, lors duquel ils me parlaient de leurs parcours et diplômes.

Expérience Internationale CESI
  • Et dans la vie quotidienne, quelles différences culturelles t’ont marquée ?

En Nouvelle-Zélande, les gens sont payés chaque semaine, ce qui influe sur leur organisation, souvent spontanée, notamment pour les sorties. J’ai aussi remarqué l’utilisation fréquente de l’avion pour les déplacements, car les trajets en train n’existent pas et les bus sont très longs. La voiture reste essentielle pour se déplacer.

  • As-tu rencontré des difficultés durant cette expérience ? Si oui, comment les as-tu surmontées ?

L’accent néo-zélandais et les mots maoris étaient difficiles à comprendre au début. L’éloignement familial a aussi été un challenge. Pour m’adapter, j’écoutais les informations locales à la télévision et conduisais régulièrement pour me familiariser avec la conduite à gauche.

La mobilité internationale en école d’ingénieur : une expérience professionnelle et culturelle enrichissante

  • En quoi cette mobilité t’a-t-elle enrichie ?

Sur le plan personnel, j’ai surmonté ma peur d’aller vers les autres et découvert de nouvelles activités comme le tir à la carabine. J’ai élargi mes horizons culturels en créant des liens avec des personnes d’origines diverses. Professionnellement, cette expérience m’a apporté de nouvelles méthodes de travail et une compréhension des approches internationales, en collaborant avec des collègues italiens, sud-africains et sud-américains.

  • Quel est ton meilleur souvenir de cette mobilité ?

Chaque instant a été enrichissant. J’ai découvert des paysages variés : les plages de sable noir de la côte ouest, les montagnes de l’île du Sud, les volcans de l’île du Nord. J’ai appris la culture maorie et vécu un Noël en été, une expérience unique !

  • Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants de CESI qui envisagent une mobilité internationale ?

Renseignez-vous auprès des ambassades et rejoignez des groupes d’expatriés sur les réseaux sociaux. En Nouvelle-Zélande, prévoyez une bonne crème solaire et de l’anti-moustique. Enfin, n’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et profitez de chaque opportunité pour découvrir la culture locale !

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