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Un parcours rythmé par l’amour des mathématiques

D’origine bordelaise, Candice obtient un baccalauréat scientifique spécialité mathématiques. Adepte des chiffres, elle effectue par la suite une licence de mathématiques appliquées puis un Master Recherche Opérationnelle et Aide à la Décision. Elle précise : « C’est plus exactement de la recherche opérationnelle. Ce sont des mathématiques appliquées à des problèmes de tous les jours. ».
Pendant ses études de Master, Candice a l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois qui l’amène à poursuivre par un doctorat dans le domaine de l’optimisation. « Mon stage était dans le domaine de la supply chain et de son optimisation. J’ai beaucoup aimé le côté recherche dans mon stage et cela m’a donné envie d’y goûter. ». Mais c’est surtout la certaine liberté qu’elle trouve dans la recherche qui la pousse à poursuivre dans cette voie. « Je suis très libre, je peux chercher ce que je veux, partir dans la direction que je souhaite. C’est ce côté-là qui m’a plu, et je me suis dit que si je trouvais un sujet qui me plaisait, autant continuer pendant encore 3 ans. ».

Ce sujet, elle l’a trouvé et cela fait maintenant 2 mois que Candice effectue son doctorat au sein de notre école d’ingénieurs à Lyon.

Intelligence artificielle : solution aux aléas de planification de production ?

Le travail de Candice s’inscrit dans le domaine de « L’Usine du Futur », l’un des grands thèmes applicatifs sur lequel travaille LINEACT CESI, le laboratoire de recherche et d’innovation de CESI. Dans ce contexte, son travail de recherche est sous la direction de M. Bélahcène Mazari, directeur du laboratoire. Candice est co-encadrée par Houda Tlahig, enseignante-chercheuse sur le campus CESI de Lyon, ainsi que Belgacem Bettayeb, enseignant-chercheur sur le campus CESI de Lille. « Ils arrivent à me donner un cadre, à me dire ce qui est bien ou ce qui est mieux : ils m’aident beaucoup. », déclare-t-elle en souriant.
Un encadrement nécessaire pour sa thèse dont le sujet repose en ces deux lignes : « Application des techniques d’intelligence artificielle aux problèmes d’ordonnancement dynamique d’ateliers de type job shop flexible dans le contexte d’Industrie 5.0. ». Pas simple. Candice explicite : « On souhaite mettre en place un modèle mathématique qui serait capable de prévoir, en temps réel, des problèmes dans la planification de production. Par la suite, le but serait que ces aléas soient résolus grâce à l’intelligence artificielle. En utilisant l’intelligence artificielle, le but serait qu’une machine puisse pouvoir dire, toute seule, ce qu’il faut faire dans telle situation et en un temps raisonnable. ».

La recherche et les idées comme source de motivation

De la construction du modèle mathématique à la mise en œuvre d’outils d’aide à la décision, il reste encore un certain nombre d’étapes importantes pour Candice avant la rédaction de sa thèse.
Avant tout cela, la doctorante a commencé par une phase primordiale. « Au début, il y a beaucoup de lecture darticles pour faire un état de lart et pour regarder les travaux déjà faits. Par exemple, j’ai lu des articles qui dataient des années 1980. », se souvient-t-elle. Une étape qui peut parfois être épuisante. « Ces deux derniers mois, je nai fait que lire, souvent en anglais. Il y a des jours où cest difficile et certaines fois mon cerveau ny arrivait plus ! », confie Candice. Mais elle rassure : « C’était dur, mais c’était très intéressant à faire aussi, donc j’ai bien aimé cette partie finalement. ». Elle continue : « Je viens de commencer la partie où je dois résumer tout ce travail de lecture et trouver mes pistes. Je fais des recherches et cest très motivant parce que maintenant ce sont mes idées ! Cest quelque chose que jaime beaucoup faire. ».
La doctorante le dit, le travail de thèse est prenant mais elle reste confiante et conseille : « Il faut choisir un sujet qui nous plait vraiment et aller dans un laboratoire où il y a une équipe dynamique, c’est important. Mais surtout, il faut être motivé parce que cela dure quand même 3 ans donc s’il n’y a pas de motivation, c’est impossible. ».

Et après la thèse ?

Quant à la suite de son parcours, Candice attend la fin de son doctorat pour se prononcer. Cependant, si elle poursuit dans la recherche, elle sait déjà sur quoi elle aimerait se pencher. « Jaimerais bien traiter dautres sujets : travailler sur des sujets liés aux hôpitaux, à l’humanitaire et la supply chain. Ce sont des domaines que j’aimerais bien explorer ».

Nous souhaitons à Candice plein de réussite pour la réalisation de sa thèse ainsi que dans ses projets futurs !